«Accepter cette défaite»
Défait par la Grèce en quarts de finale du championnat du Monde au Japon, Boris Diaw reconnaît la supériorité de l'adversaire du jour mais reste positif. Interview
Boris, encore une fois, la Grèce s’est imposée face à la France…
Boris Diaw : On a pris l’eau dès le début du match. Il était difficile de recoller au score. Ils ont ralenti le jeu, ça devenait de plus en plus délicat de mettre des paniers. Sur ce type de match, on se rend compte qu’on doit imposer notre jeu. La prochaine fois qu’on jouera ce genre d’équipe, il ne faudra pas se laisser endormir par la lenteur de leur jeu. Nous n’avons pas réussi à développer notre jeu rapide.
Avez-vous des regrets au terme de ce match ?
Boris Diaw : On a raté quelques paniers faciles. Ils nous ont fait déjouer, ils ont réussi à nous faire sortir de notre rythme. La Grèce est plus forte que l’année dernière puisqu’ils ont un an de plus en commun. Il faut donc accepter cette défaite. Les regrets ne servent à rien.
Comment voyez-vous la fin de compétition ?
Boris Diaw : Ce n’est pas facile de se remettre dedans quand tu sais que tu ne peux plus monter les marches. A partir de demain, nous allons jouer pour terminer entre la cinquième et la huitième place. On doit se servir de cette défaite comme motivation. On se doit de terminer sur une bonne note.
La France a-t-elle le niveau pour concurrencer un jour les plus grandes nations ?
Boris Diaw : Je ne vois pas ce que l’Espagne ou l’Argentine ont de plus que nous. La France a le talent pour se mettre au niveau de ces équipes. En tout cas, ce n’est pas aujourd’hui que je vais tirer un bilan des Championnats du monde. Il reste deux matches à jouer. Si on perd les deux prochains matches, on ne fera pas le même compte-rendu que si nous gagnons… Donc attendons samedi soir pour tirer des conclusions.
source:sport24